S'engager sur la mobilisation des «invisibles»
Comment faire pour mobiliser les publics éloignés ?
Former les intervenants
Pour mobiliser des publics éloignés, il faut s’y préparer. Une attitude bienveillante, une démarche active mais réservée, une capacité d’écoute… la formation et la préparation des acteurs de terrain sont indispensables pour savoir capter ces opinions.
Aller à leur rencontre
Actions en pied d’immeuble, porte-à-porte, présence dans les halls d’équipements publics,
les centres sportifs, les bars et cafés, triporteur participatif… Il faut repérer les lieux de sociabilité où l’on peut rencontrer ces publics.
Penser à l’emploi du temps
Quel est le bon moment dans une journée ou une semaine pour organiser un temps d’information et de participation ? Pas évident, mais les soirées et les samedis restent les moments les plus favorables.
Les interroger
Discussion informelle sur le terrain, enquête vidéo, jeu participatif… il faut aller chercher la parole des citoyen·ne·s et faciliter leur expression.
Penser aux petits plus qui facilitent la mobilisation
Petit-déjeuner, indemnisation de la participation (comme pour les jurés d’assises), repas, petit cadeau, invitation, bons d’achat… Cet accompagnement introduit de la convivialité et facilite la mobilisation de certains publics.
Un tirage au sort spécifique
Une sélection du public souhaité peut se faire par un recrutement aléatoire auprès de cette population
Allô, j’écoute !
Oui les appels téléphoniques sont également un moyen d’interroger un public qui ne se déplace pas sur les lieux participatifs.
Mobiliser les associations concernées
Les publics éloignés sont bien souvent accompagnés ou représentés par des associations, des institutions que l’on peut mobiliser pour faciliter un échange.